le 2 février, 2023
Luc 2, 22-40
Il s’agit uniquement de l’action de grâce, c’est-à-dire: remettre, retourner à Dieu, avec reconnaissance et adoration, le bien qu’on a reçu de la générosité de ce même Maître de l’Univers. Un acte d’adoration devant l’expérience de la bonté infinie de Dieu. Comment ne pas se sentir petit dans cette circonstance!
Un couple juif, à la fois ordinaire et exceptionnel, Joseph et Marie obéissent aux exigences de la loi de Moïse: «Tout garçon premier-né, sera consacré au Seigneur». En réponse à cette obligation, ils se mettent en route, humblement, ils s’engagent.
«Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de Moïse, ils l’emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur».
C’est une attitude qui encourage à vivre notre liberté devant le plan personnel de Dieu sur nous. Ceci arrive «lorsque les jours furent accomplis», et non pas à un autre moment de la vie de tous ceux qui sont concernés dans cet événement, selon leur convenance. Dieu travaille en ordre, ses plans sur chacun (chacune) de nous, sont toujours ordonnés, chronométrés même. C’est pourquoi Sainte Julie nous enseigne et nous demande d’attendre le temps de Dieu, de ne pas essayer de le devancer, en précipitant les choses.
Oui, un plan bien ordonné: Syméon et Anne, tous deux demeuraient dans le Temple, ayant chacun son programme de vie, selon sa vocation, son ministère qui lui a été confié. Mais, quand les temps furent accomplis, quand le moment est venu, c’est l’Esprit-Saint qui les pousse, qui les conduit. Chacun fait son apparition soudaine au Temple, au lieu où il/elle devait jouer son rôle ministériel à propos de l’Enfant.
Et cet Enfant est « la consolation d’Israël», selon Syméon. Il l’est aussi pour notre monde, notre peuple, et pour chaque personne en particulier. Voilà pourquoi nous l’appelons au secours, nous l’invoquons d’intervenir, d’alléger ou même de mettre fin à toutes les formes de souffrances qui nous accablent: les guerres, les épidémies, les famines, les persécutions de tous genres, …
La loi de Moïse prescrit une offrande qui accompagne la présentation de l’Enfant. Cette offrande renferme une signification profonde. Nous pouvons l’interpréter selon un proverbe koongo que nous pouvons traduire ainsi: « Là d’où vient du bien, on ne jette pas de la terre».
Pour les Sœurs de Notre Dame, l’offrande de notre «seule et unique» vie à Dieu, par notre consécration par les vœux, est une expression permanente de notre reconnaissance à Dieu. L’événement de la naissance de notre Congrégation, le 02 février 1804, nous invite à vivre dans cette reconnaissance continuelle envers notre Bon Dieu. Et Sainte Julie ne cesse de l’acclamer, selon son style, quand elle dit: «Ah! Qu’Il est bon le Bon Dieu»!
Luc 2, 22-40
Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur: Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur.
Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit-Saint était sur lui. Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple, poussé par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la loi,il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit:
Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
Salut que tu as préparé devant tous les peuples,
Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d’Israël, ton peuple.
Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui.
Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère: Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction,et à toi-même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées.
Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité. Restée veuve, et âgée de quatre vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière. Etant survenue, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu, et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qu’ordonnait la loi du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville.Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.