La République démocratique du Congo
La communauté originelle de sept Sœurs de Notre-Dame de Namur, qui arrivèrent au Congo en venant de Belgique, a grandi jusqu’à plus de 125 sœurs professes, novices et postulantes. Ces sœurs proviennent de nombreuses tribus différentes et parlent beaucoup de langues. A présent elles travaillent principalement dans les régions rurales dans les domaines de l’éducation et des soins de santé. Plusieurs sœurs travaillent directement avec les gens dans les champs, en cultivant des plantes alimentaires et en élevant du bétail. D’autres encore préparent les enfants et les adultes pour les sacrements et quelques-unes supervisent des programmes diocésains de santé et de bien-être.
Le pays
La plupart des gens, y compris nos sœurs, gagnent encore moins de $200 par an. Ceci signifie que même le savon, le sel, le poisson séché et la viande deviennent du luxe. Beaucoup de gens, spécialement dans les villes et les cités, mangent une fois par jour. Souvent, les gens des régions rurales n’ont pas accès à l’eau potable et à l’électricité. Un enfant sur trois meurt avant l’âge de cinq ans et beaucoup de mères meurent en couches. La malaria, la rougeole et les parasites intestinaux qui causent diarrhée et anémie sont prévalents. La tuberculose, le diabète et le sida sont des soucis de santé croissants.
A cause d’années de négligence, de guerre civile et des combats qui continuent au nord et à l’est, toute l’infrastructure du pays s’est détériorée. Ceci se reflète dans l’état général de délabrement, non seulement des routes, ponts et péniches, mais aussi des écoles, hôpitaux et dispensaires de mission. L’analphabétisme, presque inconnu autrefois, augmente rapidement à cause de l’augmentation des frais scolaires.
Des projets photovoltaïques ont été installés à Kitenda, Lemfu, Ngidinga et Pelende en vue de fournir de l’électricité et de l’eau pure aux hôpitaux, cliniques, écoles et communautés dans ces villages.
Au milieu de leur lutte quotidienne pour la survie, nos sœurs et les personnes parmi lesquelles elles travaillent continuent à proclamer la bonté de Dieu et leur bonté mutuelle avec espérance, joie et confiance.
Ministères dans la République démocratique du Congo:
- Education
- Soins de santé
- Service social
- Action pour la paix, la justice et la communauté
- Action pour l’environnement
- Service pastoral
- Formation à la vie religieuse
Kenya
En 1965, les premières Sœurs de Notre-Dame sont allées au Kenya pour continuer la vision mondiale de Ste Julie Billiart, notre fondatrice. Au début les sœurs ont travaillé dans les écoles, en préparant des femmes aux études supérieures et aussi bien des hommes que des femmes à devenir enseignant(e)s dans les écoles primaires et secondaires à travers le pays.
Les Sœurs de Notre-Dame ont servi à tous les niveaux de l’enseignement au Kenya: écoles primaires, secondaires, écoles normales et université. Comme davantage de Kenyans sont devenus des éducateurs professionnellement qualifiés, les sœurs ont pu aller vers d’autres ministères. Nos sœurs travaillent avec des réfugiés, des enfants des rues, des citadins et des villageois. Le but de notre travail est d’assurer à la population kenyane des capacités professionnelles, agricoles et éducationnelles de sorte qu’elle puisse être indépendante.
Ministères au Kenya:
- Education
- Soins de santé
- Service social
- Aide à des réfugiés
- Formation en agriculture
- Service pastoral
Nigéria
Fondation des SND établie en 1963
Nous sommes venues au Nigéria par l’intermédiaire de l’évêque Williams Mahoney, SMA, en 1963. Un an auparavant, une sœur de Notre Dame de la province britannique avait été invitée au Nigéria pour donner un cours spécialisé en catéchèse aux enseignants du Collège du Sacré-Cœur de Kaduna. Il avait été tellement impressionné par elle qu’il s’est dit qu’il devait avoir ces sœurs dans son diocèse. Il était alors préfet apostolique de la préfecture d’Ilorin. En janvier 1963, trois sœurs sont arrivées par bateau du Royaume-Uni pour commencer leur ministère à l’école secondaire Notre Dame pour filles à Oro, dans l’État actuel de Kwara.
En 1967, nous sommes venues à l’archidiocèse du Bénin dans l’État d’Edo à la demande de l’évêque Kelly, SMA. Monseigneur était si impatient de voir nos sœurs travailler dans son diocèse qu’il s’est rendu jusqu’à notre généralat à Rome pour rencontrer notre supérieure générale et a décidé qu’il ne partirait pas tant qu’il n’aurait pas reçu une réponse positive à sa demande. Une promesse de personnel a été donnée et trois Sœurs de Notre-Dame sont arrivées. Elles ont rapidement repris la direction de l’école des filles St. Angela à Uzairue et construit l’hôpital Notre-Dame avec de l’argent récolté auprès de leurs familles et amis.
En 1981, en réponse à la demande de la Conférence nigériane des religieuses, les Sœurs de Notre-Dame ont pris la responsabilité du Centre national de renouveau récemment inauguré à Iva Valley, Enugu.
En 1981 également, nous avons commencé à accepter des Nigérianes dans la congrégation et à les former à diverses activités professionnelles. La maison du noviciat a été achevée en 1985 à Ilorin et le postulat a été établi dans le diocèse d’Auchi. Un grand pas pour nous a été la mise en service de notre nouveau centre provincial à Kuje, Abuja en 2009, où un internat pour filles a été ouvert en 2017. Actuellement, la province compte 109 sœurs professes et 17 jeunes femmes en formation.
Notre congrégation a développé un projet ambitieux de stations d’énergie solaire pour apporter de l’eau potable et de l’électricité aux sœurs. Des panneaux photovoltaïques ont été installés à Awkunanaw, Fugar, Abuja et dans quatre autres communautés où des sœurs servent la population locale.
Ministères au Nigeria
- Éducation
- Soins de santé
- Service social
- Action environnementale
- Service pastoral
- Formation à la vie religieuse
Sud-Soudan
Afrique du Sud
Les Sœurs de Notre-Dame de Namur sont arrivées en Afrique du Sud en 1899, en route vers ce qui était alors la Rhodésie. L’année 2007 est le 100e anniversaire de la première fondation des SND en Afrique du Sud. Il y a actuellement sept Sœurs de Notre-Dame de Namur dans ce pays, où les ministères incluent la formation d’enseignant(e)s, l’apprentissage de métiers et l’amélioration des écoles.
Dans les années 1990, des membres du gouvernement sud-africain ont exprimé leur reconnaissance aux Sœurs de Notre-Dame pour leur grande influence dans le démantèlement du système d’apartheid grâce à leur dévouement à l’éducation et aux matériellement pauvres.
Ministères en Afrique du Sud:
- Education
- Service social
- Action pour la communauté
- Apprentissage de métiers
- Service pastoral
- Programmes vocationnels
Zimbabwe
Les premières Sœurs de Notre-Dame sont venues au Zimbabwe en 1899 pour travailler avec des enfants à Empandeni-Embakwe. Depuis lors, les sœurs ont essayé de partager avec leurs étudiant(e)s et leurs ami(e)s la merveille du message évangélique. Au Zimbabwe, nos ministères d’enseignement sont exprimés dans une variété de canaux: éducation dans les écoles, catéchèse, travail pastoral et développement communautaire. Les soins de santé sont devenus une partie de plus en plus significative du ministère éducationnel à cause de l’épidémie de sida qui sévit ici.
A Harare, les sœurs dirigent le projet Tariro Yedu. Celui-ci vise à préparer des enfants qui n’ont jamais été en classe à entrer dans le système scolaire. La plupart des enfants sont orphelins à cause du sida. Beaucoup d’entre eux ont migré des régions rurales vers la région urbaine de Mbare, ou ont été déplacés dans « l’Opération Nettoyage » du gouvernement. Dans les deux communautés de Bulawayo, Pumula et la maison de formation, les sœurs offrent à des enfants vulnérables de la nourriture, des vêtements et des possibilités d’éducation.
Les sœurs en Afrique du Sud et au Zimbabwe travaillent étroitement ensemble et elles forment maintenant la province ZimSA.
Ministères au Zimbabwe:
- Education
- Formation à la vie religieuse
- Service social
- Action communautaire
- Apprentissage de métiers
- Service pastoral